Case Keur Thomas
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25/08/2019

L'eau pour Malicounda - Wasser für Malicounda

Text in deutscher Sprache

Projet "Eau pour Malicounda" - Le but de façonner l'avenir ensemble

Depuis octobre 2018, l'école maternelle "Case de Keur Thomas" existe déjà. Depuis novembre 2018, des enseignants et 50 étudiants ont travaillé ensemble avec succès. Oui, vous pouvez dire que l’idée d’une école au milieu de la Brousse est devenue une réalité et telle que nous l’avions imaginée. Certes, j'ai été un peu naïve au début: enfants vus, vécus par le destin, idée développée, projet mis en œuvre. C'est aussi facile que je l'ai imaginé. Et beaucoup m'ont prévenu: "Ce n'est pas si facile!" "Vous jetez votre argent par la fenêtre!" "Vous ne connaissez pas la mentalité du peuple africain!" "Vous allez tout perdre!" Ce ne sont là que quelques opinions venant d’Allemagne et de France. Même Omar n'était pas sûr de savoir à qui il avait affaire: voici une femme allemande qui visite un district de village en pleine nature et décide du fond du cœur de construire une école. Ce n'est jamais arrivé avant. De temps en temps, les Européens viennent dans les quartiers les plus reculés, mais surtout pour passer une "soirée sociable" en fanfare et danser. Dans les bagages: des sucettes pour les plus petits et un peu d’argent pour les musiciens. Les grands gagnants sont les organisateurs, car vous devez payer cher pour ces voyages. Pour les villageois, il ne reste plus rien.
Mais avec Madame Ute, c'est différent, dit-on. Elle s'intéresse à nous et à nos problèmes.
C'est comme ça. L'école "Case de Keur Thomas" est un projet de coeur. Il porte le nom de mon fils, qui ne vit malheureusement plus. "Keur Thomas" - le lieu de Thomas - est devenu un lieu de rencontre, de convivialité, d'apprentissage. Avec une certaine aisance, les enfants apprennent à vivre ensemble, à s'impliquer dans des équipes pour un objectif commun. Créer les bases de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique qui leur permettent de continuer à travailler avec succès dans les classes surabondantes des écoles secondaires. Avec la méthodologie appropriée et l'empathie d'enseignants prêts à apprendre, les enfants ont rapidement un développement sans pareil. Cela nous remplit de fierté.
Mais pas seulement pour les enfants de Malicounda Bambara, Keur Maissa, Ngueringhe, Keur Waly, la vie a changé. Même les femmes ont appris qu'elles peuvent et doivent évoluer. D'une part, les enfants "éduquent" leurs parents et leurs frères et soeurs avec ce qu'ils ont appris. Cela a des implications pour tout le village. Par contre, les femmes ont 7 heures par jour pour poursuivre leurs propres activités. Cela nécessite une volonté d'être intéressé par quelque chose de nouveau afin de faire quelque chose de significatif. Dans les conversations régulières avec les femmes, il devient évident qu’il est important pour elles d’être utiles. Vous avez des rêves et des idées. Et l’une de ces idées est de créer quelque chose pour la communauté qui facilite un peu la vie.
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Projekt "Wasser für Malicounda"- Vom Sinn, die Zukunft gemeinsam zu gestalten

Seit Oktober 2018 existiert nun schon die Vorschule "Case de Keur Thomas". Seit November 2018 arbeiten Lehrer und 50 Schüler erfolgreich zusammen. Ja, man kann sagen, die Idee von einer Schule mitten in der Brousse ist Realität geworden und zwar genauso, wie wir es uns vorgestellt haben. Zugegeben, etwas naiv war ich am Anfang: Kinder gesehen, vom Schicksal erfahren, Idee entwickelt, Projekt umgesetzt. So einfach habe ich es mir vorgestellt. Und viele haben mich gewarnt: "So einfach ist das nicht!" "Du wirfst dein Geld zum Fenster raus!" "Du kennst die Mentalität der Menschen in Afrika nicht!" "Du wirst alles verlieren!" Das sind nur einige Meinungen, die mich aus Deutschland und Frankreich begleiteten. Auch Omar war nicht ganz sicher, mit wem er es zu tun hat: Da kommt eine Frau aus Deutschland, besucht ein Dorfviertel in der Wildnis und entscheidet aus dem Herzen heraus, eine Schule zu bauen. So etwas hat es bis dato noch nicht gegeben. Es kommen schon ab und zu Europäer in die abgelegenen Viertel, aber meist nur, um einen "geselligen Abend" mit Tamtam und Tanz zu verbringen. Im Gepäck: Lutscher für die Kleinen und ein wenig Geld für die Musiker. Die großen Gewinner sind die Veranstalter, denn diese Reisen muss man teuer bezahlen. Für die Dorfbewohner bleibt am Ende nichts.
Doch mit Madame Ute ist das anders - so sagt man. Sie interessiert sich für uns und unsere Probleme.
Genauso ist es. Die Schule "Case de Keur Thomas" ist ein Herzensprojekt. Sie trägt den Namen meines Sohnes, der leider nicht mehr lebt. "Keur Thomas" - Thomas' Ort - ist ein Ort der Begegnung, des Miteinanders, des Lernens geworden. Mit einer gewissen Leichtigkeit lernen die Kinder; miteinander zu leben; sich in Teams für ein gemeinsames Ziel auf den Weg zu machen; sich Grundlagen im Lesen, Schreiben und Rechnen zu schaffen, die es ihnen ermöglichen, in den übervollen Klassen der weiterführenden Schulen erfolgreich weiterzuarbeiten. Mit der entsprechenden Methodik und dem Einfühlungsvermögen von Lehrern, die bereit sind, ebenfalls zu lernen, haben sich die Kinder binnen kürzester Zeit eine Entwicklung vollzogen, die Ihresgleichen sucht. Das erfüllt uns mit Stolz.
Doch nicht nur für die Kinder aus Malicounda Bambara, Keur Maissa, Ngueringhe, Keur Waly hat sich das Leben verändert. Auch die Frauen haben gelernt, dass sie sich weiterentwickeln können und auch müssen. Zum einen "erziehen" die Kinder mit dem, was sie gelernt haben, ihre Eltern und Geschwister. Das hat Auswirkungen für das ganze Dorf. Zum anderen haben die Frauen am Tag 7 Stunden Zeit, um eigenen Tätigkeiten nachzugehen. Das erfordert Bereitschaft, sich für Neues zu interessieren, um etwas Sinnvolles zu tun. Im regelmäßigen Gespräch mit den Frauen wird immer wieder deutlich, wie wichtig es für sie ist, nützlich zu sein. Sie haben Träume und Ideen. Und eine dieser Ideen ist, etwas für die Gemeinschaft zu schaffen, was ihnen das Leben etwas erleichtert.

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